Le déploiement au cours de l’année 2019 au sein des éléments français au Gabon (EFG), pôle de coopération militaire en Afrique centrale, d’un groupement tactique de partenariat militaire opérationnel (GT-PMO), unité réversible et montée sur mesure pour conduire des détachements d’instruction opérationnelle et technique (DIO / DIT) souligne l’actualité du mode d’action pourtant très ancien de l’assistance militaire opérationnelle (AMO).

"La coutume, pratique immémoriale très présente dans le Pacifique, peut se définir de plusieurs manières. C’est une « pratique traditionnelle et générale dans un groupe social donné qui exerce sur ses membres une certaine contraintes et engendre ses mœurs ». Il s’agit d’un mode de gestion de la vie, d’une « façon de vivre, une façon de faire », cautionnée par la tradition. Elle est érigée au rang de pilier constitutionnel dans les pays océaniens."

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Les dernières décennies ont vu le processus d’entrée dans la modernité s’accélérer pour un certain nombre de populations autochtones de par le monde. Ce phénomène s’est rendu tristement célèbre en raison des graves troubles sociaux qui ont marqué ces communautés (suicide). Les deux populations emblématiques de ce phénomène sont encore à l’heure actuelle les populations autochtones du grand nord canadien et de Guyane.

"Ici pour celui qui se promène dans les rues des principales villes, la multi culturalité de la société saute aux yeux d’emblée : créoles, noir-marrons, chinois et asiatiques, brésiliens, métropolitains... Toutes ces populations semblent par ailleurs vivre dans un climat de calme et de tolérance. Cela est d’autant plus frappant qu’elles donnent l’impression de peu se mélanger entre elles. Elles se côtoient, commercent ensemble, se réunissent à l’occasion comme lors du carnaval, mais finalement les relations entre elles semblent minimalistes. On discerne assez nettement des communautés, sans connotation péjorative."

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Pour celui qui s’intéresse aux questions agricoles à La Réunion, se pose très rapidement un étrange paradoxe : pourquoi une île où les produits agricoles semblent pousser abondamment et mieux qu’ailleurs, a-t-elle choisi de produire massivement du sucre, produit à très faible valeur ajoutée ?

" « Non sergent, je ne ferai pas les TIG ! L’esclavage c’est fini. » Au moment de cette déclaration de l’un de mes volontaires stagiaires, je suis sur le territoire martiniquais depuis trois semaines. Nous sommes fin juillet 2019. Le choc ! J’avoue qu’à ce moment précis tous les cours et mises en situation effectués dans les différentes formations suivies ne m’ont pas été d’un grand secours. Alors je me suis adapté en contournant le problème. J’ai expliqué au stagiaire qu’en tant qu’interne, c’était à lui d’effectuer le nettoyage de ses sanitaires. Le problème était réglé … provisoirement."

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"Il est difficile d’imaginer l’île de La Réunion tel qu’on la connaît aujourd’hui, capable d’accueillir un million d’habitants en 2030 sans mieux composer avec la singularité de ses contraintes naturelles, comprendre les origines de sa population dont les mœurs familiales et les subtilités de ses caractéristiques démographiques et sociales, mais surtout sans avoir une politique d’aménagement du territoire à la hauteur des enjeux d’avenir."

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Elle se dresse discrètement entre les plateaux du Marabout et du Serpent, à quelques pas seulement de l’ambassade de France, et constitue toujours un repère bienvenu pour le voyageur sur la route de l’îlot du Héron. Emblème de la France qui a poursuivi le combat en 1940, la Croix de Lorraine de Djibouti est un témoignage du choix de l’ancienne Côte française des somalis (CFS) en faveur de la France libre et du général De Gaulle.

« Du Tonkin à la Guyane... ». Ces premiers mots du chant régimentaire qui résonne chaque semaine sur la place d’armes régimentaire évoquent l’histoire glorieuse du 9e RIMa. Cette formation a une histoire unique : créée pour encadrer les unités déployées fin XIXe au Tonkin nouvellement conquis, elle fut dissoute au début de la guerre d’Indochine. Recréé le temps de la guerre d’Algérie, le régiment fut finalement stationné en Guyane.

Phénomène probant ou transparent, l’évolution des mentalités de la jeunesse africaine peut-elle avoir un impact sur le fonctionnement des armées africaines et donc sur l’avenir de la coopération ?

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