Bazeilles est située sur les hauteurs de Sedan. En Août et septembre 1870, marsouins et bigors livrent dans la cité des combats acharnés afin de retarder l'encerclement des troupes françaises. Pour la première fois, ils s'illustrent ensemble, regroupés au sein de la fameuse "division bleue", dans la défense de la patrie. Les combats de Bazeilles sont le véritable acte fédérateur et fondateur des traditions des TDM et illustrent les qualités foncières des marsouins et bigors : culte de la mission, ténacité, refus du renoncement, discipline active, cohésion de l'Arme.

Chaque année, au mois de septembre, sous l'égide de l'EMSOME et de la FNAOM, les Troupes de marine, jeunes et anciens réunis, se recueillent dans la cité ardennaise autour des dépouilles de leurs aînés.

L’Ossuaire militaire de Bazeilles a été construit en 1878 par l’État. Il rassemble les ossements de trois mille soldats, Bavarois et Français confondus. Comme pour la « Maison de la dernière cartouche », à laquelle il est associé, le comité national des traditions (CNT) en assure le gardiennage et l’entretien. Le gardien de la maison fait aussi visiter l’ossuaire sur demande des régiments. L’ossuaire est par excellence le lieu de recueillement et du souvenir du sacrifice des combattants de 1870.

La maison Bourgerie, dite « Maison de la dernière cartouche » immortalisée par le peintre Alphonse de Neuville, est le lieu où se déroulèrent les derniers combats des survivants de la division bleue face aux troupes bavaroises. Rachetée à son propriétaire par le journal « le Gaulois » en 1899 à l’aide d’une souscription nationale, elle appartient au Souvenir Français. Le comité national des traditions (CNT) des Troupes de marine, responsable de la gestion du musée qui y a été créé, est propriétaire des collections muséographiques. Il assure l’entretien et le gardiennage de la Maison de la dernière cartouche.


Depuis le 1er octobre 2003, d’importants travaux de rénovation y sont réalisés afin de mettre en valeur les collections exposées et permettre l’intégration du musée dans le chemin de mémoire de la région Champagne-Ardenne. Le comité national des traditions, initiateur de ce projet, a lancé une souscription pour financer cette rénovation, en complément des subventions accordées par l’État et la Communauté européenne.


D’ores et déjà, de nombreux marsouins et bigors ont apporté leur soutien à cette souscription pour témoigner leur profond attachement à ce lieu.


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