RIAOM5 copieLe régiment, fort de 594 hommes (dont 424 en MCD et 170 en MLD), est articulé en 5 unités : soit 53 officiers, 167 sousofficiers, 374 militaires du rang. Cette structure fait du 5e régiment interarmes d’outre-mer le seul groupement tactique interarmes (GTIA) permanent, autonome et puissant des forces françaises de Djibouti (FFDj). Il en est aussi la seule composante Terre. Disposant de moyens de combat de mêlée, d’appui et de soutien, ainsi que de matériels lourds de haute technologie, il est servi par des unités rompues à l’interarmées, ce qui le rend immédiatement opérationnel à la guerre dans le désert aux portes du Golfe arabo-persique. Le 5 a participé à l’opération SANGARIS du 13 mars au 14 juillet 2014 en projetant son état-major (personnel MLD) et sa 1re compagnie, pour armer le GTIA SCORPION commandé par le chef de corps du 5.

Matériels majeurs :
• 1 compagnie d’infanterie (1re Cie) : P4, VAB, GBC 180, MO 81, MILAN, ERYX, PGM ;

• 1 escadron blindé (3e Esc) : AMX 10 RC, VAB PC, P4, GBC, VBL ;

• 1 compagnie d’appui (6e Cie) : Artillerie : MO 120 (mortier), TRF1 + tracteurs, VAB PC, VAB DL, VAB CS, VAB OPS, VAB SAN, GBC 180, P4, AT15, TRM 10 000 HIAB ;
Génie : niveleuse, tracto-pelle, compacteur, EGRAP, PVP, VAB GEN, SCANIA, VLRA ;

• 1 compagnie de commandement et de logistique (CCL) : P4, GBC 180, VLRA, VLRA Trans, VTL, VAB PC, VAB SIR, VAB santé, TRM 10 000 PLD, ACH, GBC/ ADR, SCANIA 10m3, SHERPA Ravitailleur.
• DETALAT : HM PUMA et HL GAZELLE.

Point fort 2019

L’anniversaire des 50 ans de sa recréation, célébrée au cours d’une prise d’armes dans le désert du Grand Bara en novembre 1969, est l’objet de nombreuses manifestations depuis le début de l’année : exposition de 50 photos retraçant l’histoire de l’unité à l’institut français de Djibouti et course relais de 220 km entre Obock et la capitale, via les différentes villes où le 5e RIAOM a été stationné.


HISTORIQUE

Présent sur le territoire de la république de Djibouti depuis 1969, le 5e RIAOM est l’héritier du 5e RIM, créé en 1890 à Cherbourg par dédoublement du 1er RIM. Ses héritages successifs sont : les poilus du 5e RIC ; les marsouins et tirailleurs du 5e régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais (5e RICMS) engagés pendant la campagne de France en 1940 ; les marsouins, légionnaires et marins du 5e RIC - corps léger d’intervention (CLI) qui se sont illustrés en Indochine ; les marsouins du 57e RIAOM implantés à Djibouti du 1er janvier 1965 au 31 octobre 1969. L’histoire lui a confié la garde de l’étendard et des traditions du 6e RAMa. Sa filiation et sa localisation lui valent d’être dépositaire du fanion et des traditions du bataillon somali qui s’est illustré pendant la première guerre mondiale (reprise du fort de Douaumont aux côtés du régiment d’infanterie coloniale du Maroc, combats de la Malmaison) et la seconde guerre mondiale (combats de la Pointe de Grave). Enfin, il perpétue la mémoire du groupement nomade autonome (GNA). À ce titre, il est le régiment de tradition de Djibouti.


GARNISON

Le 5e RIAOM est implanté sur le territoire de la république de Djibouti depuis 1969 ; il a rejoint le quartier Monclar à l’été 2011. S’étendant sur 23 200 km2, ce territoire, s’ouvrant largement sur la mer Rouge et l’océan Indien, possède des frontières communes avec l’Éthiopie, l’Érythrée et la Somalie. Le pays compte 820 000 habitants dont 40 % ont moins de 15 ans, une population urbaine à 58 % (Djibouti-ville compte 475 000 habitants), la religion est à 95 % musulmane. La France est présente à Djibouti dans le cadre du protocole de 1977 mis à jour en 2011 fixant les conditions de stationnement des forces françaises.

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FILIATION

5e régiment d’infanterie de marine 01-03-1890 (dédoublement du 1er RIM, détachement d’Obock).
5e régiment d’infanterie coloniale 01-01-1901 au 31-12-1923 (Cherbourg puis Lyon, 1912).
5e régiment d’infanterie coloniale 02-09-1939.
5e régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais 16-04-1940 à juillet 1940.
5e régiment d’infanterie coloniale 01-05-1945 au 30-06-1946 (corps léger d’intervention, Ceylan).
5e bataillon parachutiste d’infanterie de marine créé à Tarbes le 01- 02-1947 reçoit la garde du drapeau et des traditions du 5e RIC.
Bataillon de marche du 5e régiment d’infanterie coloniale 01-12-1953.
5e bataillon d’infanterie coloniale 01-09-1955 (devient 25e BIMa, Seno).
5e régiment interarmes d’outre-mer 01-12-1958 au 15-11-1962.
1re compagnie du 5e régiment d’infanterie de marine 01-05-1963 à septembre 1966 (Chartres).
5e régiment interarmes d’outre-mer 01-11-1969 au 30-9-1979, héritier des traditions du 5e régiment d’infanterie coloniale et du bataillon Somali (Djibouti), absorbe le 6e RAMa 01-10-1979.


DECORATION

Croix de guerre 1914-1918 avec 3 palmes (5e RIC),

Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes et 1 étoile d’argent (1er BTS),

Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme et 1 étoile d’argent (BMS),

Croix de guerre des TOE avec 1 palme (5e RIC/CLI), 2 ordres nationaux laotiens (5e RIC/CLI) : Ordre du million d’éléphants et du parasol blanc ;
Médaille de bronze du règne.


FOURRAGERES

Double fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 (5e RIC et 1er bataillon de tirailleurs somalis).


INSCRIPTION SUR L'EMBLEME

Détenteur du drapeau du 5e RIC. Assure la garde de l’étendard du 6e RAMa.

Bomarsund 1854,
Pei-Ho 1860,
Puebla 1863,
Sontay 1883,
Lorraine 1914,
Champagne 1915,
Verdun-Douaumont 1916,
La Somme 1916,
La Malmaison 1917,
L’Aisne 1917-1918,
La Marne 1918,
Noyon 1918,
Picardie 1918,
Indochine 1945-1946
Indochine 1953-1954.

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