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FOURRAGERES

Pour deux citations, la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Le R.M.L.E. la reçoit en juin 1916, il a obtenu à l'époque déjà trois citations.
Pour quatre citations, la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Le R.M.L.E. l'obtient en juillet 1917.
Pour six citations, la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. En septembre 1917, le R.M.L.E. se pare de cet éclatant attribut.
Pour neuf citations, la double fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur et de croix de guerre. En novembre 1918, seuls deux régiments de l'armée française possèdent cette distinction, le R.M.L.E. est l'un d'eux.
En juillet 1945, le 3e R.E.I. avait obtenu, durant les campagnes de Tunisie, de France et d'Allemagne, trois citations. Pour distinguer ces citations, il fut convenu de les présenter par une olive rouge à filets verts, accrochée à la fourragère de 14-18, les neuf citations étant marquées par une olive aux couleurs de la fourragère double.
En juillet 1954, eu égard aux quatre citations gagnées en Indochine, le 3e étranger se voit accorder la fourragère aux couleurs de la médaille militaire et, pour bien marquer l'attribution
au titre de cette campagne, l'olive aux couleurs de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs y fut accrochée.
Texte de la citation accordant au régiment le port de la double fourragère de la Légion d’Honneur :

ORDRE DE LA Xe ARMEE N° 347 DU 10 NOVEMBRE 1918
Le Régiment de marche de la Légion étrangère est cité à l’ordre de l'armée pour les faits suivants :
«Régiment d’élite, qui, au cours des opérations du 27août au 16 septembre 1918, sous le commandement de son remarquable chef, le lieutenant-colonel ROLLET, vient d’affirmer une fois de plus ses hautes qualités militaires. Le 2 septembre, au mépris des feux croisés de mitrailleuses qui fauchent ses vagues d’assaut, il progresse jusqu’à son objectif, TERNY-SERNY qu’il atteint et organise, il s’y maintient repoussant de puissantes contre-attaques.
Du 3 au 13 septembre, par des combats incessants, nuit et jour, dans une atmosphère saturée de gaz, sous de violents bombardements et rafales de mitrailleuses, pied à pied à la grenade, il pousse ses lignes en avant en un effort héroïque constant.
Le 14 septembre, avec une fougue admirable, après douze jours de lutte très dure, il enlève un des saillants réputés inexpugnables de la ligne HINDENBURG au plateau de LAFFAUX y cueille plus de 500 prisonniers, des canons et une grande quantité de matériels ».

 


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