« Maîtriser l’interculturalité dans l’engagement majeur » : tel était le sujet des échanges du 5e colloque sur l’interculturalité organisé par l’état-major spécialisé pour l’outre-mer et l’étranger (EMSOME) le lundi 23 mai à Paris-École Militaire. Ce colloque a permis de nourrir les réflexions autour de l’interculturalité et d’élargir les approches par des éclairages historiques et économiques. « Maitriser l’interculturalité dans un engagement majeur reste un atout opérationnel important qu’il faut savoir exploiter. Avec qui ? Contre qui ? Chez qui ? États de la coalition, partenaires, ennemis, populations… tous ont une culture différente. Nous ne pouvons pas étudier les opérations avec la même grille d’analyse. » a déclaré le général de corps d’armée Vincent Guionie, commandant les forces terrestres, dans son allocution d’ouverture. Sensibilité culturelle dans les missions d’assistance aux populations, témoignages issus d’expériences avec les forces locales en Syrie, Irak ou Afghanistan, présentation davantage historique ou doctrinale, écueils… L’ensemble des sujets est balayé par les intervenants, diplomates, chercheurs ou militaires. Le général d’armée Éric Bellot des Minières, inspecteur général des armées - Terre, a clôturé le colloque en ces termes : « L’interculturalité, c’est l’expérience et la gestion de l’altérité. La compréhension doit être parfaite. » Il s’agit de mettre en retrait sa propre culture en adaptant son mode d’action à la culture locale, en comprenant l’intention de son adversaire pour ne pas commettre d’erreurs stratégiques, en co-construisant des solutions avec nos partenaires, et ce pour le succès des armes de la France.

2022 TEMSOME 023 A 001 065


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